Les toilettes, ces lieux indispensables de notre quotidien, n’ont pas toujours été appelées “WC” ou “toilettes”. À travers les âges et les cultures, elles ont reçu de nombreux noms. Découvrons comment elles étaient désignées dans le passé.
L’Antiquité : Des lieux publics
Chez les Romains, les toilettes étaient souvent des lieux publics appelés “latrinae”. Ces latrines publiques étaient des bancs de pierre avec des trous alignés où les gens s’asseyaient côte à côte. Les Grecs avaient également des latrines publiques, appelées “aporrhai”.
Moyen Âge : Les garderobes
Au Moyen Âge, dans les châteaux et les grandes maisons, les toilettes étaient souvent des petites pièces en saillie à l’extérieur des murs, appelées “garderobes”. Elles étaient généralement situées à proximité des chambres à coucher pour des raisons de commodité.
Angleterre Tudor : Les privés
Sous le règne des Tudors en Angleterre, les toilettes étaient couramment appelées “privés” ou “jakes”. C’est d’ailleurs à cette période que Sir John Harington a inventé le premier prototype de WC moderne, qu’il a surnommé “Ajax”, en jouant sur le mot “jakes”.
La Belle Époque : Le cabinet d’aisance
En France, pendant la Belle Époque, le terme “cabinet d’aisance” était couramment utilisé pour désigner les toilettes. Il reflétait l’idée d’un espace privé et confortable.
Autres termes à travers le monde
- En Chine ancienne, elles étaient souvent appelées “maisons des besoins”.
- Dans certaines cultures, elles étaient simplement désignées comme “la place” ou “l’endroit”.
- Les marins utilisaient le terme “la proue” car les toilettes étaient souvent situées à l’avant du navire.
Conclusion
La manière dont nous appelons les toilettes a évolué au fil du temps, reflétant les tendances culturelles, les innovations technologiques et les préoccupations sociales de chaque époque. Aujourd’hui, bien que “WC”, “toilettes” ou “salle de bain” soient couramment utilisés, il est fascinant de voir comment ces termes ont évolué et comment chaque culture a adapté ces noms à ses propres besoins et contextes.